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Adultère.
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6 mars 2009

Claire-Sophie

Quand je lis mélopée sous la plume de Céline c'est toi que je vois. Comme si tu étais encrée sur la ligne. les mots figent des visages et des souvenirs. Alors quand je cherche à te voir j'ouvre le voyage et je lis mélopée, ça sent la musique, le brui t de l'univers qui tonne dans le vide. C'est comme ça mélopée, c'est court et dense. C'est un ballet, et ses étoiles, il y a casse noisettes sur les rails de sa mise en scène. Tu l'entends aussi ? La neige sombre, noire, qui tombe comme du papier brûlé sur les planches, qui échaude l'entrechat. une mélodie qui file entre les persiennes. Mélopée. La berceuse du petit jour. Et au milieu des obus qui pleuvent. De la boue qui gicle c'est une inspiration inspirée de te voir passer. De savoir que pour moi tu es quelque part là. dans le verbe des batailles. Mélopée. C'est ton visage qui vient éteindre le feu et l'acier. Le bruit et le sang. Alors je lis mélopée et je pense à toi. J'oublie le rouge  le noir. La mort et le sang. Il n'y a plus que de la musique et tes airs marrants. Comme si tu allais en diagonale dans la vie. Comme si tu avais déjà oublié ta géométrie, tes calculs parfaits, tes intersections douteuses et tes carrefours carambolés. De la mathématique

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